Le paradoxe de Peto fait suite à l’observation par Richard Peto que le nombre de cancers observé chez des espèces animales possédant un grand nombre de cellules, comme la baleine ou l’éléphant, est nettement plus faible que chez les humains.
Ceci constitue un paradoxe dans la mesure où l’on s’attendrait logiquement à une plus grande probabilité de prolifération cellulaire cancéreuse parmi les espèces comptant davantage de cellules. C’est purement mathématique.
De plus, certaines baleines ont jusqu’à 200 ans et donc, le risque de developper un cancer à un âge plus avancé est plus élevé. Pourtant, peu de cas de cancers sont observés chez cette espèce. Les généticiens pensent avoir trouvé l’explication de ce paradoxe et celle-ci pourrait permettre de développer de nouvelles méthodes pour protéger l’Homme du cancer : ils ont observé la présence chez l’éléphant de 20 allèles (paires de gènes) d’un gène important qui oppresse le cancer alors que l’humain n’en compte que quelques-uns.
Récemment, le Dr Joshua Schiffman, oncopédiatre à l’université de l’Utah, a réalisé une étude après avoir assisté à une conférence sur le paradoxe de Peto. L’étude de l’équipe du Dr Schiffman a été publiée dans JAMA (Journal of the American Medical Association)
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