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Le 8 Mai: Journée internationale du cancer de l’ ovaire

On parle moins du  cancer de l’ovaire que du cancer du sein. Néanmoins, après le cancer de l’endomètre, il s’agit bien là du deuxième cancer gynécologique le plus fréquent. On compte près de 900 diagnostics de ce type par an en Belgique. Le cancer des ovaires se déclare le plus souvent chez les femmes de plus de 55 ans mais il peut néanmoins toucher toutes les tranches d’âge.

Malheureusement, il n’existe pas une bonne et simple méthode permettant le  diagnostic précoce, comme cela existe pour le cancer du sein ou du col utérin. On a, dès lors, souvent recours à l’échographie et à la recherche d’un marqueur sanguin tumoral non spécifique, le CA 125, mais ces techniques ne sont pas suffisamment fiables.

Le peu de plaintes en début de maladie amène à une découverte tardive de la tumeur et souvent, lorsqu’il y a déjà des ganglions lymphatiques et des métastases dans le péritoine.

Les patientes atteintes du syndrome de Lynch ayant un risque accru de cancer de l’ovaire, nous recommandons un examen clinique régulier (annuel), une échographie ainsi que la réalisation d’un frottis.
L’hystérectomie totale (ablation de l’utérus et des ovaires) est recommandée dès lors que le désir d’enfant est comblé, car cela diminue fortement le risque d’un cancer gynécologique. Cette intervention est fortement recommandée chez les femmes qui ont déjà eu un cancer de l’intestin. Le risque de cancer gynécologique chez ces dernières est de plus de 25% durant les 10 années suivant le diagnostic de cancer du côlon. Un bon suivi est, comme toujours, la meilleure des règles en matière de prévention.

 


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